Nicolas reposé de sa course, nous prenons la route direction Cordoba et la Sierra à l'Ouest de la Ville. Après 3 jours de route, nous arrivons à Capilla del Monte, ville un peu « baba cool » mais connue pour ses sports de plein air...dont l'escalade !!

 

Nous nous rendons donc sur le site de « los mogotes », bien aménagé, nous pouvons stationner pour la nuit (après avoir traversé le petit passage à gué!!).

 

Ce jour là, pas d'école, et en route avec baudriers, dégaines et corde, à l'assaut des voies situées un peu plus haut.

 

Nicolas souffrant un peu des pieds suite à la course, il lui est difficile de grimper en tête, alors, c'est moi qui m'y colle. Évidemment, les voies ne sont pas cotées et c'est à vue de nez que l'on choisit les voies... Je me lance dans une qui paraissait de mon niveau. J'en bave un peu mais, arrivée au dernier point, je part en arrière et prend un vol de deux mètres... Plus de peur que de mal, je me suis fait effectivement quelques hématomes en tapant contre la paroi mais j'ai surtout de belles égratignures dues aux deux cactus qui était bien implantés dans le rocher...

 

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 Après quelques granules d'Arnica et une bonne nuit de sommeil, tout rentrera dans l'ordre.

 

Nous passerons ensuite par Villa Carlos Paz, ville très touristique au bord du lac San Roque avant d'aller au parc national «la Quebrada Del Condorito ».

 

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Une belle randonnée nous permet d'aller admirer les condors qui nichent dans la quebrada, nous nous sentons tellement bien que nous y passons deux nuits, essuyant un orage terrible la deuxième nuit.

 

 

Nous visitons Cordoba, 1,5 millions d'habitants, deuxième ville du pays, ex-aequo avec Rosario (pour mettre tout le monde d'accord!!).

 

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Puis, c'est le moment tant attendu, le rendez-vous pris il y a maintenant 2 ans. Nous arrivons chez Sabine, ma cousine, et Gaston, son fiancé.

 

 

Gaston est coach pour de jeunes footballeurs en passe de devenir professionnels, Sabine s'occupe du marketing pour une boite de traduction, elle fait partie de l'alliance française, nous y avons d'ailleurs passé une soirée « dégustation de vin et de crêpes »...les bretonnes avaient la critique facile !!

 

Çà fait du bien de se poser un peu, ce séjour à Rosario a un parfum de vacances dans le voyage où le quotidien avait su trouver sa place.

 

Le camping-car part au garage pour un check-up complet.

 

Nous visitons Rosario, ville qui a vu naître le drapeau argentin et qui lui a dédié un monument, nous profitons des berges aménagées du rio Parana pour se balader, des nombreux parcs...

 

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Nicolas va courir le matin avec Gaston avant l'invasion de la ville par les voitures (c'est à dire à 6h...dur dur!!).

 

Nous prenons le rythme argentin, nos soirées s 'allongent. La météo est maussade mais nous profitons de l'appartement de Sabine pour devenir un peu casanier, nous avons internet à volonté, les dessins animés en espagnol pour les enfants et des douches tous les jours... !!

 

 

Nous passons le week-end dans la petite ville de Santa Isabel chez la mère de Gaston, l'accueil est très chaleureux et nous passons de très bons moments.

 

 

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Après une semaine passée à Rosario, nous reprenons la route, c'était un plaisir de partager un peu de notre voyage avec vous, merci de nous avoir fait partager votre quotidien.

 

 

 

Il y a un mois et demi, alors que nous remontions d'Iruya, dans la quebrada de Humahuaca, nous avions rencontré, au col, un couple d 'argentins en vacances. Curieux de savoir ce que l'on faisait là, la discussion s'était amorcée tout naturellement et s'était terminée par un « si vous passez par chez nous, n'hésitez pas!  » et un échange d'adresse e-mail .

 

Manu et Ama vivent à Pergamino, à 90km de Rosario. Après un échange par e-mail, c'est tout naturellement que nous débarquons devant chez eux.

 

Nous passons une excellente soirée où nous faisons la connaissance de leur fils et de sa famille autour d'un asado et le lendemain, nous partons à Ramallo, sur les berges du rio Parana.

 

Manu et Ama ont une « cabana »(chalet en bois) sur une île du rio, nous y passerons une nuit.

 

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Les enfants sont ravis, les vacances continuent, nous prenons le bateau à moteur de Manu (la lancha) pour arriver sur l’île. La partie de pêche tant attendue par Luc arrive enfin, les prises ne sont pas spectaculaires mais chacun est content d'avoir attrapé du poisson.

 

 

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Les discussions vont bon train, les sujets sont variés, politique, économie, éducation...

 

Manu, péruvien, né au bord du fleuve Amazone est dans son élément au bord du rio Parana, il est architecte. Ama, quand à elle est assistante sociale. Ils sont à la retraite.

 

Nous nous sentons bien et l'émotion est bien palpable au moment de se quitter.

 

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Nous avons maintenant rendez-vous à la péninsule de Valdès avec les baleines, nous reprenons la route, nous reprenons nos habitudes, l'école redevient quotidienne et nous sommes aussi contents de nous retrouver tous les quatre.

 

Les kilomètres s’enchaînent... et le paysage est toujours aussi plat, composé de champs, dit campos, à perte de vue. En effet, depuis Cordoba, les cultures céréalières de maïs, blé et soja s'étalent sous nos yeux, sur un territoire grand comme deux fois la France. L'argentine est le grenier du monde, tout le soja part en Chine, le reste rentre dans l'alimentation du bétail, des vaches quoi, qui sont engraissées dans des parcs.... Le goût inimitable de la viande argentine risque de vite se dévaluer...

 

Dans les régions ou la terre est la plus fertile, l'hectare se négocie à 20 000€, en sachant qu'il faut 400 hectares pour vivre de son exploitation. Et certaines font jusqu'à 30 000 hectares... Cela en ferait rêver plus d'un agriculteur en France !! Les machines agricoles sont bien sur à la taille des exploitations !!

 

Et les bateaux tankers aussi, qui croisent sur le rio Parana jusqu'au port de Rosario où tout le commerce se déroule !

 

 

 

Les kilomètres s'enchaînent aussi sur des routes en piteux états, où les ornières rivalisent avec les trous non rebouchés et les saignées aux passages des aqueducs... Il faut zigzaguer entre tous et de plus faire attention aux lomos de burro, les dos d'âne, permettant de réduire la vitesse. Et oui, le nombre de mort sur les routes est très important en Argentine, et vu leur vitesse de croisière en comparaison de l'état des routes, ou plutôt de l'inconstance du réseau routier, cela n'est pas surprenant. De plus, il est encore fréquent de croiser une charrette tractée par un cheval au détour d'un virage !!!

 

 

 

Mais l'Argentine est attachante grâce à ces habitants, ces multiples paysages, ces coutumes (comme le maté) et vivement la suite....

 

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